dimanche 28 avril 2013

2 ans


2 ans que nous nous sommes mis en marche pour ce projet
2 ans
de travail et de bonheurs partagés,
de découvertes et de surprises,
de très bonnes, de bonnes et de moins bonnes.
Et c’est bien ça qu'on aime !

8 traversés de l’Atlantique.
(Je sais, pas très écologique…)

13 protagonistes :
4 femmes et 9 hommes
nous ont offerts leurs récits de vie respectifs,
nous ont ouverts leurs cœurs
et montré quelques blessures.

Beaucoup d’autres nous ont approché
hors cadre et hors micro
pour nous raconter, nous dire.
Ils nous ont tant appris.

63 heures
d’enregistrement audio.
2900 photos
prises dans l'environnement quotidien des protagonistes.
11 heures
de tournage vidéo.
2 présentations publiques :
à Montréal et à Rimouski

Des centaines d’appels téléphoniques,
72 entretiens
auprès de fondations, d’organismes communautaires,
d’organismes officiels, des chercheurs, des producteurs,
des diffuseurs, des élus, le privée…
pour présenter et promouvoir ce projet,
rechercher des appuis et un financement
en France et au Québec.

Beaucoup ont montré de l’intérêt
et de l’enthousiasme pour le projet,
certains nous appuient moralement :
La fondation Émergence, Le G.R.I.S. Montréal,
La chaire de recherche sur l’homophobie de l’UQAM,
L’association CONTACT en France.
Tout cela n’aura pas suffit pour trouver le financement
d’une partie du projet, encore moins pour la totalité.
Donc
0 $ et 0 € trouvés à ce jour !

Nous savions en nous engageant
dans cette aventure sans financement préalable,
que le chemin serait long et difficile.

Les protagonistes et autres sympathisants et experts
ne cessent pas de nous encourager à continuer.
C’est pourquoi cette aventure
ne s’arrêtera pas en chemin,
aussi parsemé soit-il de ‘nids de poule’ !

Et comme nous sommes en Amérique du Nord,
soyons directs :
On a besoin de votre  générosité pour :
soit vos conseils, des contacts et/ou des dons
pour que ce projet en totalité ou en partie
puisse voir le jour.
Toutes nos coordonnées se trouvent à la page CONTACT.

Nous remercions toutes celles et ceux
qui se donnent pour ce projet,
toutes celles et ceux qui ont apporté,
apportent et/ou apporteront à ce projet un peu fou.
Un projet qui même avant d’avoir vu le jour officiellement
à déjà aidé certaines personnes, on le sait,
dans la démystification de la vieillesse
et des diversités sexuelles.

Daniel, Armand et Manuel
28 avril 2013

samedi 27 avril 2013

La chronique de Daniel Valiquette -- Couleur...sucrée!



A partir d’aujourd’hui, plus ou moins régulièrement et pour mon plus grand plaisir, ce blogue s'enrichi des chroniques de Daniel Valiquette, l’assistant permanent du projet à Montréal. Je vous conseille vivement de suivre ces chroniques et de les commenter. Il se fera un malin plaisir à vous répondre. Je vous laisse ici avec sa première : Couleur…sucréé! 



 Voilà une chronique américaine, …non pas américaine comme dans USA, non aucunement. Disons plutôt américaine comme dans américaines!  L’Amérique au pluriel comme nous l’aimons! Qu’est-ce que l’Amérique sinon le goût du sucre comme dans ces champs de cannes à sucre, celui des dépanneurs de coin de rue à Montréal avec ces bonbons vendus 5 sous le sac…à l’époque! On peut donc penser l’Amérique douce et sucrée, une Amérique multiple, une Amérique des minorités et il y paraît, une Amérique tronquée. On a qu’à se désespérer de voir Détroit se vider de ses habitants.  Pour cette raison, j’ai titré cette chronique, Couleur…sucrée. Pourquoi ne pas vous présenter alors mes impressions, mes humeurs ou encore présenter des idées diverses, toutes représentatives de notre grande diversité culturelle et linguistique. Vous raconter le point de vue de personnes gais(es) et lesbiennes.  Montréal est un véritable vivier de l’Amérique pluriel.  L’Amérique c’est près de 365 millions d’hispanophones, 9 millions de francophones et finalement 274 millions d’anglophones, sans mentionner le nombre d’autochtones vivants dans toutes les Amériques. Plusieurs personnes LGBT viennent trouver refuge dans notre ville.
 
Alors voici ma première chronique sur ce blogue, en ce jour du vote favorable au mariage pour tous en France, 14e pays à le voter dans le Monde. D’abord nos félicitations à la gauche pour son courage et sa persévérance pour le vote de cette loi éminemment favorable à l’humanité de chaque individu. Ensuite, je souhaite encore plus de courage au peuple de France qui devra vivre un certain temps avec l’homophobie révélée et libérée depuis les positions extrémistes de la droite qui se fond dorénavant à toutes les dérives démocratiques dans le seul but, paraît-il, de délégitimer le président et ce gouvernement. Cela a presque pris les allures d’un putsch. Certains français semblent vouloir se rejouer les barricades à la Jean Valjean.  Quelle absurdité ! 

La France vogue en ce moment sur une mer démontée sur le plan d’abord économique et sociale ensuite. Sa bannière européenne l’englue dans un univers qui parfois rappelle les abominations de la Seconde guerre mondiale, ramenant sur ces rives l’extrême droite. Oui je sais, ça se trouve ici aussi! Dans ce monde, un gouvernement n’a guère plus d’une année pour satisfaire ses électeurs. Le bon peuple n’a qu’un mot à la bouche croissance. On ne veut rien entendre d’autre. La démocratie, la justice, la solidarité, l’économie durable….seulement si ça paie! On doit quand même payer les frais de la troisième voiture familiale, celle du petit dernier qui doit se rendre au travail. Mille excuses auprès des chômeurs qui cherchent avec peine du travail. Je le sais, vous êtes trop nombreux.
Cette chronique sera gai (e) ou elle ne sera pas! Mon point de départ c’est l’inclusion des différences et non pas la conformité. Ce sera l’essentielle singularité des Hommes associée à son identique finalité. Et le Québec dans tout ça…me direz-vous, pour moi, vieux souverainiste fatigué. Eh bien, Le Québec c’est tout ceci, ces luttes qui n’en finissent plus. Ces batailles qu’on croyait avoir gagné.  Ces hommes et ces femmes d’un autre âge qui veulent bien se raconter. Cette quiétude qu’on s’aperçoit détenir alors que par moment on ronchonne à se répéter que nous sommes nés que pour un petit pain! Un petit pain sucré, peut-être!                                                                       
Daniel Valiquette                      2013-04-23