Je sais que ce blogue est conçu afin de partager les avancés du
projet sur lequel je travaille depuis 2 ans. Il vise entre autre, à faire avancer les idées préconçues qui
rendent malheureux, voir suicidaires les personnes avec une orientation
sexuelle autre qu’hétérosexuelle et celles qui les entourent.
Si ces dernières semaines je
publie ici des articles en rapport avec le projet de loi français qui vise à élargir
les droits des homosexuels, c’est tout simplement parce que j’estime nécessaire
de montrer où en est la situation. Cela permet de mieux agir, de mieux orienter
mon travail pour le rendre plus efficace. Mais j’avoue que de plus en plus fréquemment,
les bras m’en tombent face à ce qu’on entend.
Ce n’est plus de l’homophobie, c’est
de la propagande sauvage, du lavage des cerveaux, de la mal honnêteté violente
que je n’hésite plus à comparer aux idées
d’un certain régime très en vogue entre les années 30 et la fin de la guerre en
Allemagne.
Cette fois j’ai vraiment honte de
ce que j’entends. Je me sens sali, trainé, humilié, en rage… et je suis loin d’être
le seul.
Je suis habitué à entendre des
propos qui me paraissent irresponsables, blessants et discriminatoires de la
part de ceux qui par méconnaissance, ou par leurs idées religieuses continuent
de penser que j’appartiens à une sous-classe d’individus. Ceux-là, je les
écoute et j’essai de leur faire comprendre à travers mon travail et mes
attitudes quotidiennes pourquoi les homosexuels méritent le respect tout autant
que n’importe quel autre individu.
Mais lorsque les propos inacceptables
viennent de L'Académie des sciences morales et politiques, l'une de cinq académies
de l'Institut de France
regroupant des juristes, économistes, philosophes, sociologues ou hommes
politiques, NON ! Trop c’est
trop !
Cette
institution a estimé que cette "réforme proposée transformait en
profondeur le droit français du mariage et de la filiation".
"En vue
de répondre à la demande de couples de même sexe désireux d'organiser leur vie
commune, elle impose cette transformation radicale aux couples de sexe
différent. Opérée au
nom des droits individuels des premiers, elle met en cause les droits des
seconds", a-t-elle estimé.
"Une formule plus
respectueuse de tous aurait
consisté à transformer le PaCS conclu par des personnes du même sexe en une
union civile comportant pour les partenaires de cette union les mêmes droits et
obligations que ceux nés entre conjoints dans le mariage", a-t-elle
ajouté.
Dans le cas
de l'adoption, "admettre qu’un couple unissant des
personnes de même sexe puisse se substituer au père et à la mère biologiques
soulève des problèmes sérieux en ce qui concerne le destin de l’enfant
adopté", a-t-elle
écrit.
Ce projet de
loi "conduit à nier la
différence biologique entre les sexes pour lui substituer un droit à
l'orientation sexuelle de chacun "
L'avis sur
le "mariage pour tous" a été adopté à "l'unanimité, moins deux
abstentions", selon le secrétariat général, qui s'est toutefois refusé à
communiquer le nombre de votants.
(Source AFP)
Je traduis et résume :
Afin de respecter tout le monde, c'est-à-dire, que chacun reste à la place qui
lui revient : moi, hétérosexuel, j’ai besoin que l’homosexuel reste là où
il est (à mes pieds) pour que je puise garder ma place prédominante. Comment
pourrais-je exister si les homosexuels venaient à avoir les mêmes droits que moi ?
Sur ce, je retourne
au travail…